9/01/2010

Hong Kong


Rétrocédé à la Chine en 1997 par la Grande-Bretagne après un bail de 99 ans, Hong Kong continue de se développer en parallèle de la Chine. La ville s’est développée selon une politique particulière : un pays, deux systèmes. En effet, Hong Kong est encore aujourd’hui très différente de son grand frère. Multiculturalisme, civisme, culture anglo-saxonne et modernité permettent de cette petite ville fortement densifiée d’offrir un environnement urbain complètement différent de l’autre grande ville chinoise. Par ailleurs, elle offre par le fait même l’environnement urbain le plus intéressant de tous en mettant un rapport privilégié avec le paysage naturel qui l’accueille.

Hong Kong >> Immobilier


Ces flèches immobilières s’élèvent par millier. Leur élégante étroitesse se projetant dans les airs leur donne cette impression de fragilité défiant les règles de la gravité qui les rende presque abstraites. À l’opposé, dans les portions non accidentées du territoire, les axes routiers importants semblent avoir creusé à l’intérieur d’une masse immobilière contiguë de véritable sayon irriguant la ville.

Hong Kong >> Transports


Une vaste gamme de moyens de transport permet aux citoyens et visiteur de la péninsule permettre de se déplacer et découvrir la ville de Hong Kong selon différent point de vue. Constituée d’une impressionnante série de territoire insulaire, une découverte de la ville en bateau est une excellente façon d’appréhender ce paysage marin à faible coût étant donné qu’il fait partie du réseau de transport quotidien d’un nombre important de citadins. Répercussion d’une présence britannique centenaire, il est également possible de monter dans l’un des nombreux tramways traditionnels à deux niveaux côtoyant des autobus londoniens plus modernes. Le MTR, Mass Transit Railway permet de traversé ce territoire densément peuplé avec une rapidité impressionnante et permet à chacune des sorties de s’émouvoir de paysage urbain surdimensionné. Une autre manière de visiter cette ville est de s’agripper à l’un de ses nombreux escaliers ou tapis roulants parcourant ce paysage montagneux. Les taxis sont aussi un excellent moyen d’appréhender à une vitesse indécence le sinueux réseau aviaire qui structure cette ville à flanc de montagne. Finalement, un câble-car permet au touriste d’accéder à un immense bâtiment-terrasse situé sur le point culminant de la montagne. La forme spéciale de ce bâtiment lui permet de résister à des vents de plus de 270 km h, représentant en théorie les forces éoliennes appliquées par un typhon n#10.

Shenzhen


Véritable loterie nationale chinoise, Deng Xaoping, ancien dirigeant de la République populaire de Chine entre 1978 et 1992, a choisi l’ancien village de pêcheur Shenzhen pour lui offrir le statut enviable de ZES Zone économique spéciale en 1980. En 20 ans seulement, la ville a accueilli plus de 10 millions d’habitants, la plus part d’anciens ruraux transformés en bureaucrate-cravate. Malgré ce développement économique prodigieux, Shenzhen n’a rien d’autre à offrir qu’un rêve américain protubérant. Parmi les 138 villes dans les 28 pays que j’ai visités, c’est sans aucun doute à Shenzhen que la palme de la ville la plus insipide revient. En effet, Shenzhen est l’une de ces villes où la morosité se porte le mieux

Yangshuo >> Touristique


La petite ville de 700 000 habitants reçoit annuellement, selon les statistiques du gouvernement plus de 3 millions de touristes. Il s’agit d’une des destinations les plus prisées des Chinois et des Occidentaux. Malheureusement, le centre-ville de Yangshuo est en train de se voir voler cette manne économique au profit des villages satellites. En effet, selon un propriétaire de restaurant, les touristes ont y plus que jamais tendance à délaissé le centre-ville de Yanghsuo pour privilégié une chambre eux-milieux ruraux. Résultats, de vulgaires Ressorts se sont établis sporadiquement dans ce majestueux paysage rural. De plus, certains villages traditionnellement agraires sont désormais orientés vers le touriste, délaissant ainsi l’esprit des lieux, leur passé, leurs images et irréversiblement la raison première de leur intérêt pour les visiteurs.

Yangshuo >> Bicyclette


Une des meilleures façons de découvrir les paysages insoupçonnés de la Chine rurale est sans aucun doute la bicyclette. Pour quelques dollars seulement, on vous propose une liberté de déplacement inégalé, à l’écart des circuits organisés, des scams et des revendeurs. Il est si agréable de se perdre dans les détours de ses affluents, l’organisation organique de ses petits villages et les sinueuses digues de ces rizières. Il est même possible de traverser les rivières en embarquant le vélo sur de minuscules radeaux de bambou gentiment propulsé par les villageois.

Yangshuo >> Countryside


Je suis littéralement tombé en amour avec la chine rural que j’ai cru après quelques semaines dans le pays à tout jamais révolu. Et, non un parti immense, en fait sa majorité semble toujours vivre dans cette Chine dessinée par Mao Zedong. Dans ce dessin habilement préparer, j’y ai vu des hommes si courbés qu’il semblait porter le poids de leur histoire perturbée, des pics si majestueux qu’ils semblent avoir été sculpter pour émouvoir, des villages si anciens qu’il semblerait que le temps s’y est arrêté depuis des siècles, des récoltes si ambrées qu’elle semble être de l’or.